Rêver … et passer à l’action!

Non classé

Parmi les grands plaisirs que vivent les gens qui cultivent des citrouilles – que ce soit dans leur champs (ou celui d’un-e ami-e), leur petite cour, leur jardin communautaire ou même sur leur balcon – il y a indiscutablement le bonheur de rêver à la prochaine saison des récoltes. Ça réchauffe l’âme de penser à cette période bénie où l’on se promènera sans bottes d’hiver et encore moins avec une cagoule! Même s’il fait un froid polaire et que ça peut sembler saugrenu, il n’est pas trop tôt en janvier pour planifier ce que l’on compte bien planter plus tard dans l’année. Pourquoi ? Un, parce que c’est une façon qui en vaut bien une autre de s’aider à passer au travers des rigueurs de l’hiver en faisant une sorte de diversion et deux, parce que la vente des semences bio et locales 2022 est déjà amorcée et j’ai réalisé que le seul semencier québécois que je connais à vendre des graines de citrouilles Lady Godiva a annoncé qu’il était déjà en rupture de stock. Ouch! Et pourquoi des semences bio produites au Québec? Pour l’économie locale et l’environnement et aussi parce qu’elles sont de qualité et exemptes de pesticides et d’OGM. Elles sont aussi éprouvées quant aux particularités de notre climat et, grâce aux plantes patrimoniales, on favorise une plus grande biodiversité. Ce qui est non négligeable en considération des changements climatiques qui renforcent le besoin pour une plus grande variété de plantes qui offrent des caractères différents et qui assurent ainsi au bout du compte rien de moins que notre survie. Avis à toutes les personnes intéressées. De plus, la plupart des semenciers offrent un service de commande en ligne très fiable et livrent les semences par la poste. Le seul hic je dirais c’est qu’il y a quant à moi un choix assez limité quant aux variétés de citrouilles.

Chez mon amie Joanne qui a gentiment bichonné pour moi différentes sortes de courges dont celles-ci qui ne sont pas des citrouilles malgré leur belle rondeur. On voit que ce sont des potirons à cause de leur pédoncule cylindrique et spongieux. Plus précisément des Govinda blanches… malheureusement un peu décevantes au goût…

Voici quelques adresses québécoises et leur marchandise semencière citrouillesque:

Jardins de l’Écoumène
Pour la citrouille styrienne (à graines nues ou sans écales), la citrouille algonquienne, et la citrouille Cheyenne Bush dont la précocité et le port buissonnant la rende particulièrement intéressante pour les petits jardins et pour la culture en large contenant.

Jardins de la Gaillarde
Pour la citrouille Montana Jack, une variété hâtive de citrouille pour, entres autres, décorer à l’Halloween.

Semences du Portage
Pour la citrouille styrienne (à graines nues ou sans écales).

Ferme coopérative Tourne-Sol
Pour la citrouille Winter Luxery Pie (voir ma fiche).

Les semences du batteux
Pour la citrouille Jack-O-Lantern, la citrouille André Comeau et la citrouille styrienne (les deux dernières étant à graines nues ou sans écales).

Le noyau
Pour la citrouille à tarte (New England) et la citrouille Penobscot, une variété patrimoniale (communautés abénakis du Vermont) qui pousse un peu comme une courgette.

Deux adresses américaines pour d’autres variétés citrouillesques:

Johny selected seeds
Pour la citrouille New England Pie.

High mowing seeds
Pour la pseudo-citrouille Jack-be-little.

Pour la bonne gestion de vos semences

Bon à savoir…  les semences de courges, dont les citrouilles, peuvent se conserver jusqu’à 5 ans. Or si vous n’utilisez pas vos sachets de semences en entier l’année où vous les achetez, prenez alors la peine d’indiquer dessus l’année d’achat, vous éviterez ainsi de conserver trop longtemps vos semences. 

Et faites de beaux rêves…